By Elena Gilbert & Morgane Joly
22 heures, la nuit était tombée. J'étais chez moi, en train de regarder la télévision. Les programmes n'étaient pas intéressants. Je me leva donc pour aller dans la salle de bain qui se trouvait à l'étage.Je monta les escaliers lentement, je n'étais pas pressée, quoi qu'affamée. Je décida qu'une fois ma douche prise, j'irai chasser. Cela faisait depuis midi que je ne m'étais pas nourrie, cette chasse serait donc mon repas du soir. J'arriva enfin en haut, le temps de monter ces escaliers m'avait paru une éternité, et un vampire sait ce qu'est l'éternité. Je me dirigea d'abord vers ma chambre pour prendre des vêtements de rechange, puis direction la salle de bain où je me déshabilla et où je pris ma douche.Une fois propre, je m'habilla et descendit. Je regarda juste la météo voir s'il allait pleuvoir ou non. Ils ne prévoyaient pas de pluie, mais il allait faire frais. Je pris donc une veste et regarda de nouveau la télévision avant de sortir dans la rue. Je ne repéra pas tout de suite de superbe proie, je décida donc d'aller vers le centre ville où, là, je risquait de voir de meilleures proies. Et je ne mis pas longtemps à trouver ce que je cherchait: un jeune garçon, d'environ 17 ans. Il était assez beau et musclé, pour moi, c'était la proie idéale. Je me dirigea vers lui et une fois arrivée à sa hauteur, je tourna la tête et fit semblant de ne pas l'avoir vu et lui rentra dedans. "Désolée,Fit-je,, Je ne vous ai pas vu !"Je me releva et l'aida à en faire autant. Il me regarda :"C'est pas grave, c'est de ma faute. Et si nous allions faire un tour dans les petites rues?". Exactement ce que j'attendais, je ne lui répondit pas mais lui pris la main et nous nous dirigions vers une petite rue. Nous parlions sur le chemin de nos vies. Moi, bien sur, je ne racontais que des mensonges, je ne voudrais pas qu'il me démasque. Une fois arrivés dans la rue, je me mis en face de lui et lui dit "Désolée, tu es sympa mais..." et je sortit rapidement mes crocs et lui sauta dessus avant de les planter sauvagement dans son cou. Je ne fit pas attention au cri qu'il poussait et but son sang. Mais soudain, je sentit une présence derrière moi. Je relâcha donc la morsure et regarda qui était là. C'était une jeune fille, à peine plus âgée que le garçon que je venait de tuer je dirait.Je ne prononça que ces mots: "Ah, je n'ai donc pas besoin de chercher ma seconde victime."